LE CANAL DE SUEZ

·        Le Canal  de Suez est un canal artificiel navigable situé en Egypte, à l’ouest de la péninsule du Sinaï, entre Port Saïd sur la mer Méditerranée et Suez sur la mer Rouge. Le canal se compose de deux parties, au Nord et au Sud du grand lac Amer. Le canal permet la navigation de l’Europe à l’Asie, sans la nécessité de contourner l’Afrique par la route du Cap de Bonne Espérance, comme il  se faisait avant l’ouverture du canal en  1869. Avant la construction du Canal  quelques transports étaient effectués sur la route du canal qui n’existait pas encore, en déchargeant les navires et en transportant les marchandises depuis la terre de la Méditerranée à la Mer Rouge                        (ou vice versa) où elles étaient réembarquées. A la construction, le canal mesurait 164 kilomètres de longueur, 8 mètres de profondeur, 52 mètres de largeur et il permettait le passage des navires avec un tirant d’eau maximum de 6,7 m. A la suite des travaux d’élargissement (2010), le canal mesure aujourd’hui 193,30 kms de longueur, 24 m de  profondeur, 205 /225 mètres de largeur et 11 mètres de profondeur et permet le passage des navires avec un tirant d’eau maximum de 20, 12 m.

·        En 1846, un comité d’études, promu par Metternich fait le point sur la situation. Le chancelier  autrichien ne verra pas la fin des travaux ni sa réalisation; l’ingénieur Negrelli fit les calculs et les plans techniques pour l’opération cyclopéenne. Celui-ci s’occupait des intérêts du gouverneur autrichien-hongrois, étant de la région du Trentin qui était elle-même  sous l’égide des Autrichiens. En 1854, Ferdinand de Lesseps fonda la ‘’Société  d’Etudes du canal de Suez’’ et avait présenté le projet  pour la réalisation du nouveau canal, qui permettait de relier les eaux de la mer Rouge à celles de la Mer méditerranée. Une fois le projet approuvé, avec l’approbation du gouverneur d’Egypte, Mohammed Saïd, fut fondée       la ‘’ Compagnie Universelle du canal Maritime de Suez’’ et cinq ans plus tard les travaux furent commencés, malgré l’opposition de la Grande Bretagne  qui avait peur de la stabilisation d’une suprématie française dans le pays.